Transition écologique : vers un mode de transport 100% vélo dans les villes ?

La transition écologique est un mode de vie responsable permettant de contribuer à la protection de la planète. Pour cela, il faut prendre certaines résolutions : éviter les produits toxiques, acheter en vrac dans la mesure du possible, acheter d’occasion, faire du recyclage, éviter les voitures au diesel et l’essence, etc. Ainsi, prendre le vélo constitue une solution écologique admirable. C’est pour cette raison que le ministère chargé des transports a pris des initiatives pour inciter les citadins à se déplacer à vélo.

Le vélo comme moyen de transport principal dans les villes

Le vélo a toujours été considéré comme un véhicule de randonnée et de balade à la campagne mais il est tout à fait possible de l’utiliser comme moyen de transport principal dans les villes. Avant tout, il coûte moins cher que la voiture, tant à l’achat qu’au kilomètre parcouru. Il n’occupe que peu de place sur la voirie et il est plus rapide sur de courtes distances. Une étude a même permis d’établir que le vélo s’avère pertinent pour 65% des trajets en ville, 55% des trajets en périphérie et 50% des trajets en zone rurale.

Il est temps de sortir la bicyclette hors du domaine du sport et du loisir pour la placer dans l’univers des moyens de locomotion dans les villes. D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), environ 4% de la population urbaine utilisaient le vélo comme mode de déplacement en 2017. En 2018, le gouvernement a mis en place une stratégie pour doubler ce pourcentage à l’horizon 2024 afin de répondre aux enjeux environnementaux. Il s’agit du Plan Vélo.

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Les avantages écologiques du vélo

Le vélo, comme la marche, constitue une alternative non polluante aux transports en commun et aux voitures. Les vertus du cyclisme sur la santé et sur la ligne ne sont plus à présenter. Nous allons plutôt nous pencher vers le côté écolo. Il s’agit de l’un des rares moyens de transport à être respectueux de l’environnement. Certes, l’empreinte carbone des usines de fabrication n’est pas nulle mais une fois opérationnelle, une bicyclette ne pollue aucunement l’environnement. Alors qu’une voiture produit environ 400 kg de gaz à effet de serre par an, un vélo n’en émet aucun.

Le vélo et les Français

Grâce aux différents dispositifs de sensibilisation élaborés par l’État et de nombreuses ONG, les Français commencent à s’intéresser au vélo. En 2017, plus de 3 millions de vélos ont été vendus en France. Et ce chiffre a continué d’augmenter les années suivantes. À partir de 2018, la population s’est plutôt intéressée aux vélos électriques dont la Reine Bike. D’ailleurs, la Reine Bike est un vélo électrique haut de gamme spécialement conçu pour les déplacements en ville.

L’essentiel sur le Plan Vélo

Comme nous l’avons déjà indiqué plus haut, le gouvernement français vise à augmenter la part modale du vélo dans les zones urbaines pour qu’elle atteigne les 9% d’ici 2024. Présentée au dernier trimestre 2018, cette initiative s’appelle le Plan Vélo et elle se porte sur 4 axes bien distincts :

La sécurité

Pour optimiser la sécurité routière des cyclistes, le Plan Vélo prévoit des aménagements cyclables. En cela, des zones cyclables de double sens où la vitesse maximale autorisée atteindra les 50 km/h seront bâties sur toute la voirie urbaine. Des sas vélo aux feux de signalisation seront réalisés dans les villes. Bien évidemment, le port de dispositifs d’éclairage restera toujours obligatoire.

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La sûreté

Cette branche du Plan Vélo a pour mission de protéger les vélos du vol, du recel et de la revente illicite. Ainsi, chaque bicyclette neuve vendue partout en France devra posséder un numéro d’identification à partir du 1er janvier 2021. Le gouvernement prévoit aussi de construire des stationnements sécurisés pour les vélos.

L’incitation à utiliser le vélo comme moyen de transport à part

Le gouvernement a créé un forfait mobilité durable pour remplacer l’indemnité kilométrique vélo (IKV) afin d’inciter les salariés à prendre le vélo pour le travail. Le forfait, encore facultatif, peut atteindre les 400 € par an.

Le développement d’une culture vélo

Des actions ont déjà été mises en place, et d’autres le seront dans les prochains mois, dans le but d’instaurer le « reflexe vélo » dès le plus jeune âge. L’État a notamment déployé le programme Savoir rouler à vélo, permettant aux enfants de 6 à 11 ans de suivre une formation spécialisée d’une durée de 10 heures au total.

Rédigé par Magalie Primael

Diplômée de l'École des Ponts ParisTech, spécialisation énergétique, Magalie est notre experte en matière d'énergies renouvelables.